Créé en 1993, le spécialiste de l’inspection optique pour le contrôle qualité des opérations d’assemblage des cartes électroniques réalise 95 % de son activité à l’international. Il a encore accru de 13,5 % son chiffre d’affaires à l’export en 2014. Une performance commentée par son directeur général François Amblard.
Comment expliquez-vous la forte croissance de l’activité à l’export Vi TECHNOLOGY en 2014 ?
Cette croissance est dictée par les caractéristiques de notre marché. Être présent sur le marché de l’assemblage électronique, cela veut dire nécessairement être présent à l’export. Même si nous sommes heureux d’avoir des clients français comme Airbus et Astrium, le seul marché national est beaucoup trop petit par rapport aux dépenses de R & D engagées pour la conception de nos machines. 70 % du chiffre d’affaires de Vi TECHNOLOGY sont réalisés à plus de 5 000 kilomètres d’ici, aux États-Unis et en Asie. 80 % du chiffre d’affaires asiatique sont générés depuis la Chine, dans un rayon de 200 kilomètres autour de Hong Kong.
Cette croissance sera-t-elle maintenue cette année ?
2015 a encore mieux fonctionné en Asie que 2014, avec une hausse de 15 % du nombre de machines vendues. Même si une forte pression s’exerce sur les prix, la baisse de l’euro par rapport au dollar renforce notre compétitivité. La mise sur le marché en 2014 de notre nouvelle machine d’inspection de crème à braser [alliage fondu pour souder les composants en surface de la carte électronique, NDLR] est un succès, avec le triplement de ses ventes cette année. Cette tendance devrait se poursuivre en 2016 grâce au fort intérêt du marché européen pour cette machine, qui nous a d’ailleurs poussés à créer une filiale en Allemagne pour nous rapprocher de nos clients.
Quels sont vos avantages concurrentiels ?
Nous avons amorcé une révolution majeure dans notre positionnement : après avoir été longtemps monogamme, notre offre se déploie aujourd’hui autour de trois produits complémentaires pour le contrôle de l’assemblage des cartes. Afin d’être performants à l’international, nous avons aussi fait le pari de l’innovation et les dispositifs mis en place en France, notamment sous l’impulsion de Bpifrance, nous aident à innover. Contrairement à la plupart de nos concurrents occidentaux, nous avons fait le choix de maintenir la R & D proche du siège. Et nous bénéficions dans la région grenobloise d’un écosystème exceptionnel pour recruter des talents, que ce soit dans le développement logiciel, l’optique ou l’algorithmie.
R. Gonzalez
Vi TECHNOLOGY:
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